• Haïti-Société : Petit-Goâve, une commune riche mais négligée

    Ancienne capitale d’Haïti, Petit-Goâve, avec ses belles plages et son agriculture florissante dans le temps, était considérée comme la commune la plus riche de la région des palmes.

    Située à deux doigts de la capitale haïtienne – à 68 km au sud de Port-au-Prince, – se trouve cette portion de terre fertile qui devient de plus en plus négligeable. Sur le plan agricole, Petit-Goâve, dans l’arrondissement de Léogâne (Ouest), est réputée pour sa production d’haricots, café, maïs, bananes.

    Dans les milieux reculés, les agriculteurs pratiquent aussi l’élevage. Faute d’encadrement, ces derniers sont à la croisée des chemins pour développer ce secteur.

    «Petit-Goâve, à elle seule, peut alimenter la région des palmes avec son agriculture si l’état haïtien assiste [et encadre] les planteurs », a fait savoir le coordonnateur de l’Association des planteurs pour le développement de la commune de Petit-Goâve (APDAKT), Yves Placide.

    M. Placide a, par ailleurs, demandé aux autorités étatiques de réhabiliter le système d’irrigation de la 2e plaine, tombé en panne depuis environ 10 ans.

    Rappelons que l’état haïtien a récemment débloqué 25 millions de gourdes pour la réparation des pompes mais rien de concret n’est fait jusqu’à présent, peut-on constater.

    Avec les maigres moyens, les planteurs de la première plaine (Nan Bouzen, Kavanak, Vialet, Barrette) ont pu cultiver des milliers de tonnes de maïs et d’haricots à l’aide d’un petit système d’irrigation.

    À tous ces problèmes, s’ajoute la fermeture, depuis des années, du centre Kay Mako à Vye chodyè(Vialet), qui formait des gens dans le domaine agricole. Un manque à gagner pour le secteur.

    Et depuis, il y a une carence de technicien agricole dans la région.

    Pour avoir une idée de la production locale de Petit-Goâve, il faut aller un mercredi ou un samedi au marché “kalarat” de Vialet qui desservit au moins cinq départements géographiques du pays.

    L’unique produit qui reste en vogue dans la commune, c’est le makos petit-goâvien.

    Le tourisme

    Sur le plan touristique, la commune de Petit-Goâve est riche surtout avec ses belles plages et sites historiques. Après un périple réalisé à Petit-Goâve, l’économiste haïtien et journaliste Kesner Pharel a déclaré : « Petit-Goâve est le bijou caché du tourisme en Haïti. »

    Le plus grand avantage de cette commune de la région des Palmes reste et demeure le tourisme. Petit-Goâve a plus d’opportunités touristiques que la ville de Jacmel, dans le Sud-Est, croit-on savoir.

    Invité par un groupe de jeunes universitaires, le journaliste Smoye Noisy a visité la ville de Petit-Goâve, en avril dernier, a fait les mêmes constats.

    « Kokoye beach, Bananier,  Bon repos », sont, entre autres, les trois plages les plus visitées, allant d’officielles du pouvoir à de simples citoyens ordinaires.

    Les sites historiques sont difficiles d’accès à cause de l’état délabré des tronçons de route. Si l’on veut aller à Fort Royal, par exemple, il fallait emprunter la voie maritime. Ce cas de figure est aussi valable pour les plages.

    Petit-Goâve n’est pas seulement une commune avant-gardiste mais elle a également des potentialités économiques.

     

    Delmondo Charlemagne.

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