Une année a changé. Pourtant , les problèmes sociaux ne font qu'empirer à Petit-Goave en ce début du nouvel an. Citons à titre d'exemples les observations caricaturales du journaliste Delmondo Charlemagne :
1): la persistance du black-out .. La ville est ( re ) plongée dans le noir. 2 janvier , 3 janvier , 4 janvier 2015 sans électricité......Petit-Goave a mal débuté le nouvel an ...Nous sommes mal partis comme ce fut le cas en 1804 au lendemain de la proclamation de l'indépendance nationale .
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2) le dysfonctionnement quasi total de l’hôpital Notre-Dame de Petit-Goave où tous les services sont presque bloqués à l'exception de l'ambulance qui, seule , semble fonctionner mais les patients ou les parents des patients doivent posséder de l'argent .
3) la détérioration de l'état physique des malades , faute de soins appropriés .
4) En date du 30 décembre dernier , les responsables de ce centre hospitalier ont refusé de transférer une femme enceinte à Léogane parce que cette pauvre patiente n'avait pas les 2500 gourdes réclamées .Les parents de la femme ont du frapper aux portes de tous les Saints pour trouver 750 gourdes pour l'achat du carburant ..
5) Discorde entre les militants du ghetto. Les politiciens ont démobilisé les jeunes des quartiers populaires avec des sous ( du fric) . Le pouvoir de l'argent : quelle malédiction.....
6) Manque de communication entre la population et les autorités ... A l'occasion des fêtes de fin d'année et du nouvel an , la communication était au point mort.. Les institutions ont oublié le peuple , elles font ce qu'elles veulent .. Les citoyens sont obligés de manifester dans la soirée pour exiger des explications sur la non distribution du courant électrique .
NB . Pour que la commune de Petit-Goave fonctionne bien sans troubles et heurts , il faut que les services de base notamment la santé, l'eau , l’électricité , fonctionnent également bien .La stabilité va de pair avec la satisfaction des besoins fondamentaux de la population .
Guyto Mathieu en collaboration avec DC/LP.