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     Facebook,  twitter , whatsapp , instagram : Espace de perversion, de  l’effritement des valeurs morales de la société Haïtienne De nos jours, la société haïtienne fait face à de  nombreux problèmes sociaux auxquels les intellectuels du pays ne devraient  pas être indifférents. En effet, depuis plus de 11  ans avec facebook et récemment avec  whatsapp, nous constatons que la jeunesse du pays, particulièrement les  femmes, utilise les réseaux sociaux pour mettre leur corps en exergue…  la réaction de  ces jeunes filles montrent combien elles  sont  en quête  de modèle ou combien elles sont  frappées par ce que je  peux appeler : «  le phénomène de la mondialisation ».  Face à ce phénomène, il  semblerait que les valeurs traditionnelles qui régissent la société Haïtienne, tendent à disparaître et que les valeurs de cette société ne sont  plus respectées. Parfois, il paraît que ceux qui essaient  de garder les valeurs morales paraissent démodés et même ridiculisés. Qu’est-ce qui est donc  à la base de ce phénomène? Comment peut-on y remédier?  

                                Cette crise sociale profonde affecte deux institutions chargées de la retransmission des valeurs : «  la famille et l’école ». La famille, qui est là pour transmettre des valeurs à ceux qui ne sont   pas encore mûrs pour la vie sociale, a complètement fait fi de ses missions. L’école participe dans la socialisation des enfants mais elle se déclenche dès la naissance, au sein de la famille, mais c’est  à l’école qu’elle est systématisée  dans le sens que l’école devient le lieu central de la continuité sociale lorsqu’il s’agit de la transmission des valeurs, des normes  et des savoirs. Or, Selon John Dewey, «  la société existe grâce à un processus de transmission tout a fait semblable à  celui de la vie biologique : les membres plus âgés de la société communiquent aux plus jeunes leurs façons de faire, de penser et de sentir », sans cette communication, dit-il, la vie sociale ne pourrait pas survivre.

    Ainsi donc, si la société haïtienne commence à détériorer  du point de vue moral c’est parce que la famille haïtienne ne joue pas son rôle. En fait, Je ne considère pas les réseaux sociaux : facebook, twitter, instagram, whatsapp, comme étant un mal a priori ; au contraire, la communication est beaucoup plus rapide sur ces réseaux sociaux, car on peut créer un groupe par exemple sur whatsapp et on envoie un seul message pour des centaines et des milliers de personnes en même temps. Cependant, nous constatons un mésusage de ces réseaux, en ce sens que les jeunes utilisent ces derniers  pour pratiquer l’exhibitionnisme. A petit-Goâve, par exemple, nous avons beaucoup de jeunes écolières qui font des pratiques sexuelles que je pourrais taxer de ‘’perverties’’ sur whatsapp, facebook, twitter, instagram… Reste donc à me demander si ces choses-là sont-elles conformes à nos valeurs?

                     Pour Platon, dans son fameux ouvrage : «  la république », on ne peut pas construire une cité sans l’éducation. C’est le conseil de Platon au Prince. Mais, l’éducation dont parle Platon est beaucoup plus systématisée  que l’éducation qui est transmise dans la famille; c’est un modèle d’éducation qui est fondé sur l’excellence. Pour jean jacques rousseau, il faut éduquer les enfants sous le modèle de la nature, et c’est la responsabilité de la mère d’éduquer les enfants.  Ensuite, Il  pose la question de savoir  «  qu’est-ce qui rend l’homme éducable »?, Selon lui, l’homme est éducable c’est parce qu’il est un animal plastique et non fixé, c’est-à-dire changeant. De plus, Pour rousseau, l’enfance est l’avenir de l’humanité parce que c’est l’enfance qui sauve l’humanité, en ce sens que l’humanité ne sera que ce qu’on a fait de l’enfance. Donc, pour rousseau, il  faut commencer l’éducation par l’enfance.  Dans ce cas, les parents doivent prendre tout leur temps à éduquer les enfants, à faire leur éducation sexuelle … D’autre part, il y a un aspect important  dont les parents doivent tenir compte, c’est le groupe des « pairs ».

     En effet, les enfants butent souvent sur un conflit de socialisations : conflit entre l’éducation qu’ils reçoivent dans la famille, entre l’éducation qu’ils trouvent à  l’école et des valeurs qu’ils acquièrent auprès de leurs amis… Mais, les enfants ont toujours tendance à prioriser les valeurs acquises dans les groupes de pairs que celles dont la famille et l’école leur inculquent, car ils passent plus de temps avec leurs amis qu’avec leurs parents. Étant donné que la famille, en plus d’être le premier agent de socialisation, est le socle de la société voire la base de la morale, les enfants devraient et doivent passer plus de temps auprès de leurs parents. Ainsi s’impose la question de savoir : comment les enfants arriveront-ils à passer plus de temps à la maison, vu qu’ils s’identifient, désormais, plus à leurs amis qu’aux membres de leur famille?  Alors, les parents, dans le cadre de l’éducation sexuelle de leurs enfants, doivent lever les tabous sur tout, en ce sens qu’il leur importerait de leur expliquer les choses comme elles sont et non comme elles devraient être. Ils doivent, non tuer les désirs des enfants ou projeter leurs désirs sur eux, mais régler les désirs des enfants. Autrement dit, ils ne doivent pas éduquer les enfants avec des sentiments d’adultes, mais avec les désirs, les émotions ou les sentiments relatifs à l’enfance. Disons mieux, il faut qu’ils prennent l’enfant par l’enfance.

    Et, tout cela n’ira pas sans une bonne pratique communicationnelle. Ainsi, la communication entre parents et enfants ne doit pas être comme une communication de sujet à objet. Il faut plutôt, dans une communication intersubjective, que les parents cherchent à créer un consensus et une possibilité de cohabitation avec les enfants. Car, comme le souligne bien John Dewey : ce qui est important c’est de voir l’éducation comme une transmission de valeurs entre les ainés et les plus jeunes, une transmission qui n’est possible que par la communication. Ainsi fait, les enfants qui, en quête de modèle et de valeurs, ne seront pas obligés d’adopter ce que disent leurs amis ou ce qu’ils trouvent sur les réseaux sociaux…  D’ailleurs, les valeurs, circulant sur les réseaux sociaux et dans les groupes de pairs, créant un homme nouveau, qui est l’homme unidimensionnel, dans une société nouvelle, qui est la société ‘’technologisée’’, ne déboucheraient-elles pas sur la mort de la famille?

      Piterson pierre        

    Prestance25@yahoo.fr  

    / 46-34-76-07                                                              

    - Normalien supérieur, professeur de littérature, d’étude de textes, poète, critique littéraire…

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  • Qu'est-ce qu'un intellectuel ?Le dictionnaire définit le terme ''intellectuel '' comme une personne qui s'occupe des choses de l'esprit '' .. Pourtant , selon , Maurice Blanchot ,'''' l'intellectuel , ce n'est pas le poète ni l'écrivain , ce n'est pas le philosophe ni l'historien , ce n'est pas le peintre ni le sculpteur , ce n'est pas le savant ni l'enseignant .Il semble qu'on ne le soit pas tout le temps pas plus qu'on ne puisse l’être tout entier .


    L'intellectuel c'est une part de nous-mêmes qui, non seulement nous détourne momentanément de notre tache , mais nous retourne vers ce qui se fait dans le monde pour juger ou apprécier ce qui s'y fait . Il n'exerce pas de pouvoir politique mais il ne s'en désintéresse pas .Il est un guetteur qui est là pour veiller , se maintenir en éveil . Il exprime le souci des autres .


    L'intellectuel n'est pas un pur théoricien . Il est entre la théorie et la pratique . Il dit le vrai , le juste , le droit voire la loi ou même l'idéal . Il sait rectifier ou préciser .. L'intellectuel est l'obstiné, l'endurant , car le plus grand courage est celui de la pensée .


    L 'intellectuel n'est pas un spécialiste de l'intelligence . Il connait ses limites , il n'est pas crédule , il doute , il approuve quand il le faut , il n'acclame pas .. Il décide selon la pensée qui lui semble avoir le plus d'importance , pensée des périls et pensée contre les périls .
    L'intellectuel est un citoyen qui ne se contente pas de voter selon ses besoins et ses idées , mais qui , ayant voté, s'intéresse à ce qui résulte de cet acte . Il réfléchit , parle et se tait .
    Le métier des intellectuels est de remuer toutes choses . Il s'annonce , s'agite et se remue quand la justice lui parait atteinte ou menacée par les autorités supérieures .''''''


    Guyto Mathieu/LP

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  •  Meri Tigwav,Yon gwo tèt chaje pou admistrasyon Mateli / Paul laMinistè enteryè vle lave menl kou pilat nan dosye chwa 3 nouvo ajan enterimè pou vin mennen bak site Souloukwaz la ki sou titèl depi plis pase 4 mwa,daprè sa Minis enteryè a,Dr Ariel Henry, di,maten samdi 7 Fevriye a,nan yon oumble politik,manb Fòs Patriyotik Gresye (FOPAG) t’ap fè nan lakou Gresye.

    Deklarasyon minis la,tonbe tankou yon bonm atomik,nan yon moman,anpil sektè vle vin pran kontwòl administrasyon Kominal la kèk jou avan òganizasyon eleksyon yo,Sou ensistans Louis Chaduc ki t’ap pale nan non Nouvèl alyans opozisyon an nan reyinyon an,Minis Ariel Henry te di aklè Pwoblèm ki poze a,twòp gwoup vini ak katèl pa yo,tout sektè vle se yo,sitiyasyon sa konplike tach la,toujou minis la k’ap pale,dosye Tigwav la fè dirijan yo nan gouvènman Mateli /Paul la fè anpil monte desann alòske,li di,yo gen tout yon peyi pou yo jere,jan titilè MICT la pale,otorite yo nan leta ayik nan fè konsiltasyon pou jwenn yon antant men ayen poko mache.

    << Nou pat vle mete ajan enterimè ki pral bay gouvènman kou nan do,sa vle di,ki pral prepare tèren pou kandida pa yo,nan pwochèn konpetisyon elektoral la >> se sa minis la deklare.Pi lwen Mesye Henry fè konnen,yo p’ap pran pawòl okenn gwoup politik,se pawòl Popilasyon an,y’ap tande sèlman ki donk se Tigwav ki pou Chwazi Dirijan l.

    Minis la fè lwanj pou Manb Komite Teknik Espesyal la (CTS),li di,k’ap fè yon bon Travay,li pa ekate posiblite pou toujou kite antite sa mennen bak Vil la << Ti tan kout devan nou,nou pap ka fè anyen,se ijans n’ap jere >> se konsa minis Ariel Henry fini diskou li.

    Kèk manb opozisyon an,nan Tigwav ki te prezan nan rankont FOPAG La,pran bal yo o fon,Ta sanble deklarasyon Minis la afekte yo pa rapò ak lespwa yo te genyen kòmkwa se yo ki pral gen kontwòl katèl la.Yon dosye Katèl Majistra ki divize klas politik lokal la,anpil machwè gonfle pandan sa,pwoblèm tout kalte kontinye ap bwase bil Komin Tigwav.

    Delmondo Charlemage/Gresye

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  • L'État haïtien face au respect de ses décisions par les citoyensUne réflexion longtemps mûrie nous a permis d'arriver à cette évidence : que la mission d'un État, selon l'un de ses objectifs prédéfinis, c'est de faire respecter sur toute l'étendue territoiriale -qu'il exerce son autorité- l'application de ses décisions. La loi arme l'état néanmoins du bras répressif nécessaire pour les faire appliquer. Un état qui n'arrive pas à assumer cette tâche, -son autorité- est alors catalogué par des euphémismes élaborés dans les grandes officines internationales tels:" état faible ", "entité chaotique ingouvernable", état failli", " arrière-cour" et " république bananière".

    L'état, dans sa mission régalienne, en effet, a pour objectif de garantir la sécurité, la permanence de son autorité, le respect des lois, son "monopole de la violence légitime", en autres, dans le sens weberien du terme. Ainsi un état qui n'arrive pas assurer cette permanence est considéré comme vulnérable et demeure sous surveillance internationale. Celui-ci peut-être mis sous tutelle étrangère à la moindre occasion si la structure étatique en question représente un danger pour sa région. Le pays le plus proche peut user, dans ce cas, de ce droit d'ingérence ou ce sera l'ancienne métropole qui s'en occupera (Le cas d'Haiti en 2004 et 2010). Puis la tutelle sera entérinée dans un cadre formel (mandat de l'ONU, UA, OTAN).

    La déficience de ses valeurs fondamentales à l'existence de l'État fragilise le fondement de l'institution. Alors comment interpréter la nature de la structure étatique nationale à la lumière des impératifs intresèques à l'État? Questionner l'existence de l'État pose la problématique de l'État versus un projet de société. Fonder l'État haïtien a-t-il le projet politique de nos dirigeants ? L'état comme un ensemble d'institutions n'a-t-il pas toujours dans un conflit ouvert opposé à la société civile et politique? L'état en Haïti n'a-t-il pas ici toujours vécu comme une entité répressive et non de service?

    L'idée dont la population fait de l'état renseigne sur l'attitude de celle-ci à son propos. L'état, loin d'être vu dans sa vocation sociologique d'organisation de la société, est apprécié à l'aune du dirigeant politique comme la source fondamentale de l'existence de l'État. L'État haïtien est ainsi institué autour de l'homme politique. L'état existe dans la personne du chef, non en vertu de la permanence institutionnelle. C'est l'homme politique qui rend l'État fort dans le sens haïtien (une mentalité émanant du rachitisme du projet démocratique haïtien et du sous-développement dont l'état local n'en a point émergé). Alors que ce sont les institutions qui doivent renforcer au mieux l'état.

    L'état ici reste lié intimement à la personne du chef. Cette opinion demeure la réalité du pays. L'état est cristallisé dans la personne du président ou des hauts fonctionnaires publics. Madame Sofia Martelly (première dame du pays) confia à un quotidien local non sans une pointe de fierté qu'elle a été reçu à travers le pays comme "Madan Leta ". En raison du statut politique de son mari, chef de l'exécutif haïtien qui, dans la mentalité du peuple est alors considéré comme "Mouche Leta".

    Cela permet de comprendre le problème de l'existence de l'état comme un réseau institutionnel. La force quelconque d'un état ne réside pas dans le pouvoir des hommes mais dans le renforcement des institutions. La mise en application des décisions publiques peut aider à cerner le degré de légitimité dont jouit l'État. Dans notre cas, illustre la thèse que nous vivons dans un état faible, où la faillite institutionnelle couplée à celle des dirigeants réduit les marges de manoeuvres publiques à une peau de chagrin. En effet, rien ne garantit le respect d'une décision publique prise dans l'immédiat à Port-au-Prince, son application à Mombin-Crochu ou dans quelques coins de la république.

    La baisse des prix des produits pétroliers sur le marché national illustre notre questionnement autour de la faillite de l'état. Une tournée dans quelques stations d'essence du pays a mis à rude épreuve notre constat. En effet, les nouveaux prix qui devraient être généralement affichés aux compteurs ne sont pas respectés. Certains pompistes ont même affirmé que les nouveaux prix seront appliqués dans la soirée du lundi (2 février 2015).

    Une parfait exemple d'une décision ayant une incidence nationale dont le citoyen juge au gré de son humeur ou pas l'application. Il agit ainsi parce qu'il croit que l'état ne fera rien. Il a pris le poids de l'état. Nous sommes tombés des nues! En effet, l'état devait s'octoyer les moyens d'appliquer ses décisions sur le territoire où il exerce son autorité au meilleur des cas. N'en parlons pas d'un État où ce ne sont plus la force des institutions qui en garantit la permanence mais la caprice de ses hommes.

    La fragilité de l'état en Haïti n'est un secret pour personne. Le citoyen bien imbu du fait ainsi nargue, provoque et mène l'état par la bride. Qu'espérer d'une république qui ne se tient plus par l'application de ses lois. L'illustration du prix du carburant est l'un des éléments qui permet de voir la tête de l'iceberg dans l'océan où nage la barque fragilisé de l'état. L'image n'est pas trop forte.

    Refonder l'état haïtien n'est point un vain mot. Mais demandons-nous si le prétexte de refondation demeure encore devant la faillite générale de l'État? Intégrer la liste des états faillis du monde n'implique pas toujours la facilité d'en sortir. L'Afganistan, la Somalie, maintenant le Mali, la République Centre Afrique, le Sud-Soudan ne prouvent pas le contraire, au mieux renforcent cette conception!


    James Stanley Jean Simon
    Écrivain, poète, professeur de littérature, directeur de la Radio Union Fm 88.9


     
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  • Le 5 et 6 Février 2015,Petit-goave sensibilisée sur le harcèlement sexuelPetit-goave,(LP).- Les dirigeants de l'initiative pour le développement équitable en Haïti (IDEH) ont organisé au local de l'organisation l'espoir des femmes haïtiennes (EFH) , un atelier de travail avec les représentants de plusieurs organisations féminines , des autorités judiciaires et des membres de la société civile. Selon Claudine Saintal, coordinatrice générale de l'IDEH ,cet atelier a pour mission de lancer, tout au moins le débat sur la question du harcèlement au sein de la Communauté petit goavienne, cet atelier est réalisé dans le cadre du projet WE-DECIDE qu'exécute l'association, un projet qui vise à renforcer le leadership et la capacité des femmes, de façon à combattre la violence basée sur les genres, a expliqué les dirigeants de L'IDEH.Le 5 et 6 Février 2015,Petit-goave sensibilisée sur le harcèlement sexuel

    Carole Pierre Paul Jacob de la SOFA et Claudine Saintal de l'IDEH, deux principales formatrices à cet atelier reconnaissent c'est un grand combat à mener, compte tenu de l'absence des lois cadres en la matière. Kerlie Henry, membre de l'EFH, a applaudi des deux mains cette initiative qui selon elle, va aider les participants à mieux cerner le phénomène <<harcèlement Sexuel>> qui fait rage en Haïti. La présence du Sénateur Francisco de la Cruz a été remarquée dans cette séance de travail.Le 5 et 6 Février 2015,Petit-goave sensibilisée sur le harcèlement sexuel

    Rappelons que l'initiative pour un développement équitable en Haïti (IDEH) est une association féminine crée en octobre 2012, selon les Responsables, elle est destinée à travailler pour l'égalité des droits entres les hommes et les femmes.

    Delmondo Charlemagne/LP.

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